En début d’année, l’IDEP a apporté un éclairage sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises, appelée RSE. A cette occasion, le label RSE dédié aux acteurs des industries graphiques, Print’Ethic, a été présenté aux entreprises de la branche. Quels sont les avantages de ce label ? Et à qui est-il accessible ?
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Print’Ethic, qu’est-ce que c’est ?
Print’Ethic, c’est un label RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) spécifique aux industries graphiques.
Il est initié par l’Uniic et géré par l’Idep (Institut de développement et d’expertise du plurimédia) pour le compte de la branche et par un comité d’attribution national composé de quatre collèges (employeurs, salariés, parties prenantes externes et experts).
Basé sur la norme ISO 26000, il est construit sur quatre niveaux, présentés dans la Lettre Economique de l’IDEP de Janvier 2019.
Quels avantages à appliquer ce label RSE Print’Ethic ?
Comme expliqué dans Graphiline, reprenant les propos de Valérie Bobin-Ciekala, directrice des Opérations et du développement de la RSE sectorielle au sein de l’Idep, l’intérêt de ce label pour les industries des arts graphiques est :
- de se démarquer de la concurrence ;
- de moderniser son organisation ;
- de former les salariés ;
- d’adopter une culture d’analyse de l’activité ;
- et de rendre le secteur plus attractif auprès des jeunes, des investisseurs et des repreneurs.
Quelles entreprises sont concernées par ce label ?
« Penser ses activités et sa stratégie en fonction des préoccupations du développement durable, de prendre en compte son impact social, environnemental, sociétal, économique et réduire ses impacts négatifs, voire même, plus positivement, de chercher à créer de la valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes » est accessible à tous, comme le soulignait Valérie Bobin-Ciekala.
L’idée étant que « n’importe quelle entreprise doit pouvoir se lancer. Le label comporte quatre niveaux, selon le nombre d’enjeux traités. Les entreprises ne travaillent pas sur les 12 enjeux en même temps, elles y vont pas à pas. De plus, nous avons fait le choix de confier le pilotage de la démarche à des salariés formés plutôt qu’à des consultants extérieurs, pour une raison de coûts mais aussi pour une meilleure appropriation en interne. Ainsi le référent RSE est le « chef d’orchestre » en charge du diagnostic et de l’animation dans l’entreprise. Il accompagne et soutient les responsables des différentes thématiques (environnement, RH, etc.). Formé tout au long de la démarche, il intègre le réseau de référents RSE organisé par la branche. »
Source : Lettre Economique de l’IDEP Janvier 2019